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Le gouvernement de l’Ontario doit s’attaquer à la pollution que les communautés autochtones subissent - Environmental Communication Options/Huff Strategy

Le gouvernement de l’Ontario doit s’attaquer à la pollution que les communautés autochtones subissent

Oct 24th, 2017 7:04 AM

La commissaire à l’environnement demande également à la province de mieux protéger les espèces menacées et de lutter contre les algues dans les lacs de l’Ontario Toronto, le 24 octobre 2017. ― La commissaire à l’environnement de l’Ontario (CEO), Dianne Saxe, a sommé aujourd’hui le gouvernement provincial d’intégrer la justice environnementale dans ses efforts de réconciliation auprès des peuples autochtones. Des espèces en péril aux algues, en passant par les droits environnementaux, le rapport annuel de la CEO sur la protection de l’environnement, Choix responsables ou malavisés : Droits environnementaux et protection de l’environnement en Ontario, souligne à la fois les réussites et les échecs sur le plan environnemental. « L’Ontario a depuis longtemps fermé les yeux sur la pollution qui impose des effets néfastes à de nombreuses communautés autochtones », a déclaré la commissaire. Depuis plus de 60 ans, la Première Nation de Grassy Narrows et les Nations indépendantes Wabaseemoong, situées au nord-ouest de Dryden, souffrent des effets dévastateurs de l’empoisonnement au mercure. Les gens de la Première Nation Aamjiwnaang continuent de respirer de l’air lourdement pollué par les installations industrielles de la Chemical Valley à Sarnia, ce qui contribue à de sérieux problèmes sur les plans de la santé et de l’environnement. En Ontario, des dizaines de communautés des Premières Nations n’ont pas accès à de l’eau potable salubre. À son dernier décompte, la CEO a dénombré 36 communautés des Premières Nations touchées par des avis sur la qualité de l’eau en place depuis plus d’un an, parmi lesquelles bon nombre le sont depuis plus de dix ans. « Les conditions que doivent subir ces communautés autochtones ne seraient pas tolérées ailleurs en Ontario; pourtant, elles ne sont toujours pas jugées assez importantes pour justifier d'en faire une priorité et de leur accorder des efforts et de l’argent », observe la commissaire Saxe. « Après des décennies de négligence, la province prend enfin certaines mesures, mais la pollution dont ces communautés sont toujours victimes est scandaleuse. » Le rapport de la commissaire souligne la façon dont le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) manque à protéger les espèces en péril, notamment le loup algonquin. « En Ontario, il est illégal de tuer un spécimen d’une espèce menacée, mais le MRNF a décidé de dépouiller le loup algonquin de cette protection dans une bonne partie de son habitat », indique la commissaire Saxe. « On croit qu’il pourrait rester aussi peu que 250 loups algonquins adultes à l’état sauvage, et la chasse et le trappage sont des menaces importantes pour leur survie. Le loup algonquin n’a que bien peu de chance de se rétablir s’il n’est pas entièrement protégé. » Le rapport Choix responsables ou malavisés, signale également la façon dont deux ministères ont remanié leurs processus de remise de permis; ces réorganisations ont donné des résultats bien différents. Le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique (MEACC) a simplifié son processus d’autorisation pour les activités à faible risque de sorte que les droits d’émissions sont délivrés au moyen de permis par règlement plutôt que sur une base individuelle. Le système de permis par règlement du MEACC a réussi à assujettir de nombreuses installations qui n’étaient pas réglementées auparavant aux nouvelles normes environnementales tout en améliorant la conformité. En revanche, le système du MRNF de permis par règlement en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition est un échec retentissant; le système simplifié d’autorisation du MRNF diminue généralement la norme de protection pour les espèces en péril, et ce, avec une transparence, une supervision et une mise en application anémiques, voire inexistantes. De plus, parmi les près de 3 000 demandes soumises depuis que la loi a été adoptée, le MRNF n’a jamais refusé de délivrer ne serait-ce qu’un seul permis de tuer une espèce en péril ou de lui nuire. Les algues toxiques sont de plus en plus menaçantes dans les lacs de l’Ontario. L’épaisse écume d’algues peut rendre l’eau des lacs impropre à la baignade, à la consommation et à la pêche. Le phosphore est un ingrédient important dans le développement des algues. Pourtant, la province mise presque exclusivement sur des programmes volontaires de contrôle du phosphore dont l’efficacité n’a pas été évaluée et qui n’ont pas donné de résultats. « Le gouvernement provincial doit s’attaquer aux sources diffuses de phosphore, à savoir les eaux contaminées s’écoulant des terres agricoles, des rues et des pelouses. Tout d’abord, le gouvernement devrait interdire tout épandage de matières contenant du phosphore, y compris le fumier, les engrais et les boues résiduaires, sur les terres gelées ou saturées. » Le rapport traite également d’autres sujets dont les suivants : les bulletins ministériels de conformité à la Charte des droits environnementaux, lesquels font état d’améliorations grâce à la prise de contact du bureau de la commissaire; les répercussions des changements apportés à la Loi sur les ressources en agrégats et le déficit de 68 000 km2 du réseau de zones protégées en Ontario pour atteindre la cible nationale de 17 % d’ici 2020. Le rapport Choix responsables ou malavisés : Droits environnementaux et protection de l’environnement en Ontario peut être téléchargé au eco.on.ca.
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Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements ou une entrevue, veuillez communiquer avec : Michael Zupanic Coordonnateur, Communications et Relations externes 416 325-3371 media@eco.on.ca Also available in English La commissaire à l’environnement de l’Ontario est une agente indépendante de l’Assemblée législative de l’Ontario qui doit faire rapport sur les progrès gouvernementaux en matière de protection de l’environnement, de changement climatique, d’économie d’énergie. La CEO est la défenseure environnementale de la province et agit à titre d’agente de garde des droits environnementaux.